War on Pests: A Survival Guide for Your Houseplants

Guerre contre les nuisibles : un guide de survie pour vos plantes d'intérieur

Nuisibles et plantes heureuses : un guide de survie

Nous souhaitons tous que nos plantes vivent une vie épanouissante et sans parasites. Mais malgré toute l'attention (ou la négligence) que vous leur accordez, des créatures indésirables apparaissent parfois sans y être invitées, un peu comme ce parent éloigné qui ne comprend pas.

Que vous soyez novice en matière de plantes ou que vous ayez transformé votre maison en véritable jungle, il est essentiel de savoir identifier, prévenir et éliminer les nuisibles. Ce guide aborde les bases de certains nuisibles domestiques, les signes à surveiller, comment stopper une infestation avant qu'elle ne se déclare et comment empêcher vos plantes de devenir un véritable festin d'insectes.


Maintenir les plantes en pleine croissance (et les parasites en sécurité)

Vous voulez que vos plantes soient suffisamment fortes pour combattre les nuisibles comme de petits guerriers ? Il est essentiel de leur offrir les conditions idéales pour qu'elles ne deviennent pas des proies faciles.

Choisissez la bonne plante pour le travail

Les plantes ne supportent pas les conditions qu'elles détestent. Un manque de lumière, un sol détrempé, un air sec comme l'enfer : tout cela peut entraîner un lent déclin de votre plante, la rendant ainsi une cible idéale pour les nuisibles. Choisissez des plantes adaptées à votre espace et vous aurez déjà une longueur d'avance.

Arrosage : moins de devinettes, plus de succès

  • Déterminez la quantité d’eau dont votre plante a réellement besoin : deviner à l’aveugle conduit généralement à la pourriture des racines ou à des feuilles croustillantes, ce qui n’est pas idéal.
  • Arrosez toujours au niveau du sol pour éviter que l'eau stagne et que des moisissures se développent.
  • Assurez-vous que votre pot soit bien drainé, car l’eau stagnante est une invitation ouverte aux parasites et à la défaillance des plantes.

L'arrosage excessif est la cause des moucherons fongiques. Et une fois que vous en aurez, vous regretterez tous les choix de vie qui ont conduit à ce problème.

Difficultés d'arrosage ? Découvrez les humidimètres.

La brumisation est-elle utile ?

Certes, la brumisation peut aider à éloigner les nuisibles, mais ce n'est pas une solution miracle. Elle comporte plusieurs avantages qui pourraient vous simplifier la vie (et celle de vos plantes) :

  • Élimine les insectes – Une fine brume peut éliminer les petits parasites avant qu’ils n’aient le temps de s’installer et de commencer à semer le chaos.
  • Élimine la poussière – Les feuilles poussiéreuses bloquent la lumière, et comme les plantes survivent littéralement grâce à la lumière, les garder propres est une évidence.
  • Vous aide à détecter les problèmes à un stade précoce – En vous rapprochant pendant la brumisation, vous êtes plus susceptible de remarquer les parasites avant qu'ils ne se transforment en une infestation à grande échelle.

Comment brumiser correctement

Parce que oui, il y a une mauvaise voie.

  • Utilisez de l’eau tiède (choquer votre plante avec un brouillard glacé n’est pas utile).
  • Vaporisez le dessus et le dessous des feuilles (les nuisibles adorent se cacher dessous). Essuyez ensuite délicatement les feuilles pour vous débarrasser des nuisibles.
  • Brumisez le matin pour que les feuilles sèchent avant la tombée de la nuit : personne ne souhaite une humidité persistante qui pourrait entraîner la formation de moisissures.
  • Notre Monsieur préféré.

Si vous souhaitez approfondir les spécificités de la brumisation, consultez notre article de blog sur la brumisation et l’humidité.

Autres moyens de prévenir les parasites

  • Vaporisez les tétranyques avec de l'eau tous les 5 à 7 jours (car ils n'abandonnent pas facilement).
  • Éloignez les plantes des bouches de chauffage : les exposer à de l’air sec affaiblit leurs défenses.
  • Regroupez les plantes pour augmenter naturellement l'humidité. En cas de problème de nuisibles, ne les regroupez pas trop près les unes des autres pour éviter leur propagation.
  • Utilisez des plateaux à galets sous les pots de fleurs pour ajouter de l’humidité à l’air.
  • Faites fonctionner un humidificateur à proximité, surtout dans les climats secs.
  • Envie d'un peu plus de réconfort ? Libérez des coccinelles à l'intérieur, la nuit, sur une plante infectée : ces petites héroïnes font le sale boulot à votre place.

Nourrissez-le, mais n'en faites pas trop

  • Ne fertilisez que lorsque la plante est en pleine croissance. Si elle reste là sans rien faire, la forcer à manger ne servira à rien.

Gardez les choses propres

  • Essuyez ces feuilles : la poussière bloque la lumière et les plantes en ont besoin pour survivre.
  • Pas d'astuces bizarres. Autrement dit, pas de produit pour lustrer les feuilles, pas de lait, pas de préparations maison qui ressemblent plus à une expérience scientifique qu'à un soin pour les plantes. Je ne dis pas que toutes les recommandations sont mauvaises, mais vous pourriez faire plus de mal que de bien.
  • Taillez les branches mortes. Si elles sont brunes et tristes, il faut les éliminer.

Terreau et rempotage 101

  • Nouvelles plantes = nouveau sol. Ne recyclez pas la vieille terre mystérieuse.
  • Utilisez un terreau frais et stérile , surtout si ce vieux sac de terreau est resté ouvert à l’extérieur et a accumulé on ne sait quoi.
  • Des pots propres sont importants. Votre plante mérite mieux que d'être enfouie dans un vieux contenant sale.

Un peu d'attention peut contribuer grandement à prévenir les problèmes de nuisibles avant qu'ils ne surviennent. Donnez à vos plantes ce dont elles ont besoin et elles resteront fortes, saines et, surtout, exemptes de nuisibles. Mais soyons réalistes : parfois, malgré tous vos efforts, les insectes continuent de faire leur apparition (malgré tout).

Alors, à quoi devez-vous faire face exactement ? Découvrons les nuisibles qui raffolent des plantes d'intérieur, leur apparence et, surtout, comment les éliminer . Poursuivez votre lecture, car nous allons démasquer ces parasites et vous montrer comment reconquérir votre jungle.


1. Pucerons : la petite menace verte (et ses nombreuses variétés)

Aspect : Les pucerons sont généralement de petits insectes au corps mou, de couleur variable, allant du vert et du jaune au noir, au brun, voire au rouge. Ces parasites mesurent généralement 1 à 2 mm de long et se regroupent souvent en grandes grappes sur les nouvelles pousses, comme les feuilles tendres, les bourgeons ou les fleurs.

Diagnostic : Les pucerons sécrètent une substance collante appelée miellat, qui peut recouvrir les feuilles, les tiges et les zones environnantes. Cette substance peut attirer les fourmis ou favoriser le développement de fumagine, ce qui peut endommager davantage votre plante. Les pucerons provoquent également l'enroulement, le jaunissement ou un retard de croissance des feuilles en absorbant la sève des plantes.

Pourquoi il est important d'agir : Bien que minuscules, les pucerons peuvent causer des dommages importants à vos plantes en les affaiblissant, en perturbant leur croissance et en transmettant des virus nocifs. Certaines espèces sont particulièrement douées pour propager des maladies.

Différents types de pucerons :

    • Pucerons verts (Aphis spp.) : Ce sont les espèces les plus courantes et sont généralement vertes. Ils ont tendance à se rassembler en grand nombre sur les nouvelles feuilles, les boutons floraux ou les pousses, en particulier au printemps et en été.

  • Puceron noir du haricot (Aphis fabae) : Ce puceron est de couleur plus foncée, généralement noire, et cible les plantes comme les haricots, les pois et autres légumineuses. Bien qu'il soit plus commun en extérieur, on le trouve aussi sur les plantes d'intérieur qui attirent les légumineuses.

  • Puceron du coton (Aphis gossypii) : Le puceron du coton est souvent jaune ou vert clair et peut se propager rapidement sur une grande variété de plantes, notamment les plantes d'intérieur, les légumes et les fleurs. Il est particulièrement problématique sur les plantes ornementales comme les hibiscus et les géraniums.

  • Puceron de la pomme de terre (Macrosiphum euphorbiae) : Ce puceron est généralement de couleur rougeâtre ou rosée et se rencontre fréquemment sur les pommes de terre, les tomates et les poivrons, mais il peut également affecter les plantes d'intérieur. Il est connu pour transmettre le virus de l'enroulement de la pomme de terre.

Prévention : Pour éloigner les pucerons, veillez à la bonne santé de vos plantes en veillant à ce qu'elles soient bien arrosées, non surpeuplées et bien ventilées. Les pucerons prospèrent dans les environnements où poussent de nouvelles pousses tendres ; veillez donc à maintenir les plantes dans des conditions de croissance adaptées à leur espèce. Inspectez soigneusement les nouvelles plantes avant de les rentrer à l'intérieur, car les pucerons s'accrochent souvent aux nouvelles pousses.

Comment s'en débarrasser :

  • Savon insecticide :

    Les pucerons sont gênants, mais le savon insecticide ne leur fait rien ; il suffit d'être constant. Appliquez- en une fois par semaine pendant 2 à 3 semaines , et si ces petits nuisibles sont particulièrement tenaces, réappliquez tous les 4 à 7 jours jusqu'à leur disparition complète.

    Comment l'utiliser :

    • Vérifiez l'étiquette : chaque savon a ses propres règles. Certains sont prêts à l'emploi, d'autres nécessitent d'être mélangés.

      Appliquez le produit sur les deux faces des feuilles, en veillant à bien couvrir chaque recoin. Le matin ou le soir sont les meilleurs moments pour pulvériser.

      Le lendemain matin, rincez soigneusement votre plante pour éliminer tout résidu et lui donner un aspect frais.

  • Pourquoi plusieurs applications ?

    Le savon insecticide n'agit que par contact ; si vous oubliez quelques pucerons, ils continueront la fête. Une application régulière permet de s'assurer qu'ils sont tous expulsés.

    Conseils de pro :

    • Évitez de pulvériser lors des journées chaudes et ensoleillées : cela peut brûler votre plante.
    • Faites d'abord un essai sur une petite section avant de vous lancer à fond. Certaines plantes sont plus sensibles que d'autres.
    • Suivez l'étiquette. Plus de savon ne signifie pas plus de pucerons morts, mais simplement une plante stressée.



      Autres moyens de se débarrasser des pucerons :

      • Éliminez-les avec de l'eau. Utilisez un jet d'eau puissant pour déloger les pucerons des plantes. Cette méthode est particulièrement efficace contre les pucerons des plantes à feuilles épaisses.
      • Introduisez des prédateurs naturels. Les coccinelles, les chrysopes et les guêpes parasites sont des prédateurs naturels des pucerons. Si votre problème de pucerons n'est pas trop grave, l'introduction de ces insectes peut contribuer à contrôler leur population.



2. Les tétranyques : les attaquants invisibles

À quoi ressemblent-ils : Les tétranyques sont de minuscules arachnides rouges, verts ou jaunes. Ces parasites sont souvent trop petits pour être visibles à l'œil nu ; il faut donc être attentif aux signes révélateurs de dommages, comme de fines toiles sur les feuilles et les tiges.

Diagnostic : Le signe le plus significatif des dégâts causés par les tétranyques est la présence de toiles, notamment à l'aisselle des feuilles ou entre les feuilles et les tiges. De plus, vous pouvez remarquer des taches ou un jaunissement des feuilles, car les tétranyques sucent la sève des plantes, laissant derrière eux des tissus endommagés.

Pourquoi il est important d'agir : Les tétranyques se reproduisent rapidement, et une petite infestation peut rapidement dégénérer en un problème plus grave. Ces parasites causent un stress important aux plantes, entraînant un ralentissement de la croissance, une réduction de la photosynthèse et, dans les cas les plus graves, la mort des plantes.

Prévention : Les tétranyques se développent dans des conditions sèches. Pour les prévenir, veillez à ne pas placer vos plantes dans des endroits trop secs et vaporisez-les régulièrement ou utilisez un humidificateur pour maintenir l'humidité. Évitez de placer les plantes dans des coins où la circulation d'air est limitée.

Comment s'en débarrasser :

  • Pulvérisation d’eau : Utilisez un jet d’eau puissant pour déloger physiquement les tétranyques de la plante.
  • Savon insecticide : Un traitement par pulvérisation peut éliminer les tétranyques en perturbant leur capacité à se nourrir.
  • Acariens prédateurs : Si vous préférez une solution naturelle, envisagez d’introduire des acariens prédateurs tels que Phytoseiulus persimilis qui ciblent et consomment les tétranyques.

3. Cochenilles : des bestioles ressemblant à du coton

À quoi ressemblent-elles : Les cochenilles sont de petits insectes blancs et mous, recouverts d'une couche cireuse semblable à du coton. On les trouve généralement en groupes sur les tiges, les articulations des feuilles ou à leur base.

Diagnostic : La substance cotonneuse qu'elles excrètent est le signe le plus visible. Les cochenilles forment souvent de grandes colonies qui, une fois dérangées, se dispersent sur la plante.

Pourquoi il est important d'agir : Les cochenilles non seulement affaiblissent les plantes en suçant la sève, mais laissent également derrière elles un miellat qui favorise la croissance des moisissures. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent considérablement retarder la croissance des plantes et provoquer des malformations.

Prévention : Gardez vos plantes bien espacées pour éviter la propagation des cochenilles et vérifiez régulièrement l'apparition de nouvelles pousses ou de tout signe d'accumulation de cire. Placez les nouvelles plantes en quarantaine pendant une semaine ou deux pour éviter la propagation des parasites.

Comment s'en débarrasser :

  • Alcool isopropylique : Trempez un coton-tige dans de l’alcool isopropylique et appliquez-le directement sur les cochenilles. Cela dissoudra leur couche cireuse et les tuera.
  • Savon insecticide : Efficace pour traiter les infestations.
  • Taille : En cas d’infestation importante, retirez les feuilles ou les tiges fortement infestées pour réduire la propagation.
  • Terre de diatomées : Fabriquée à partir des squelettes d'anciennes créatures aquatiques, elle agit comme un insecticide. Au microscope, elle ressemble à de minuscules éclats de verre. Au contact des insectes, ces éclats percent leur exosquelette et les déshydratent jusqu'à la mort.
  • Acariens prédateurs : Si vous préférez une solution naturelle, pensez à introduire des punaises prédatrices.

4. Moucherons fongiques : de minuscules nuisibles volants

À quoi ressemblent-ils : Les moucherons fongiques sont de petites mouches noires qui ressemblent à des moustiques. Leurs larves sont transparentes à jaunâtres, avec une tête foncée, et vivent dans le sol humide des plantes trop arrosées.

Comment diagnostiquer : Les moucherons adultes sont faciles à repérer, surtout s'ils volent lorsque vous dérangez la plante. Si vous remarquez de petites mouches noires rôder dans le sol ou à la surface de votre terreau, vous avez probablement un problème de moucherons fongiques.

Pourquoi il est important d'agir : Si les mouches des terreaux adultes sont une nuisance, ce sont leurs larves qui causent le plus de dégâts. Elles se nourrissent des racines des plantes, ce qui entraîne un mauvais développement racinaire, ce qui peut affaiblir la plante et la rendre vulnérable aux maladies.

Prévention : Assurez-vous que le sol de votre plante soit bien drainé et évitez les excès d'arrosage. Laissez sécher la couche supérieure du sol avant d'arroser à nouveau. Les moucherons des terreaux se développent dans un sol constamment humide ; un arrosage approprié est donc essentiel.

Comment s'en débarrasser :

  • Pièges collants jaunes : ils constituent un excellent moyen d’attraper les moucherons adultes.
  • Savon aux plantes : Ce savon aux plantes enrobe vos feuilles comme si vous plongiez votre main dans un pot de miel. Il élimine la saleté et la poussière qui entravent la photosynthèse et ralentissent la croissance. Il est également efficace pour éliminer les parasites inanimés sur vos feuilles ou dans votre sol.

    Les propriétés des herbes empêcheront quoi que ce soit de prendre le dessus sur vos bébés verts et fourniront une barrière protectrice à la fois sur les feuilles ou dans le sol.

  • Terre de diatomées : Fabriquée à partir des squelettes d'anciennes créatures aquatiques, elle agit comme un insecticide. Au microscope, elle ressemble à de minuscules éclats de verre. Au contact des insectes, ces éclats percent leur exosquelette et les déshydratent jusqu'à la mort.
  • Traitement du sol : Utiliser un arrosage insecticide ou appliquer de la terre de diatomées sur le sol pour déshydrater et tuer les larves.

5. Cochenilles : les envahisseurs à carapace dure

À quoi ressemblent-ils : Les cochenilles se présentent sous la forme de petites protubérances cireuses qui ressemblent à une partie de la plante elle-même. Elles peuvent être brunes, beiges ou même blanches et se fixent aux tiges, aux feuilles ou aux branches de la plante.

Diagnostic : Si vous remarquez des bosses dures et immobiles sur votre plante, en particulier sur les tiges ou les feuilles, c'est un signe d'infestation par les cochenilles. Vous pouvez également observer un jaunissement des feuilles ou une croissance réduite en raison de leur comportement suceur de sève.

Pourquoi il est important d'agir : Les cochenilles causent des dommages en drainant la sève de vos plantes, les affaiblissant et pouvant entraîner leur dépérissement. Elles sécrètent également du miellat, qui peut attirer les fourmis et favoriser la formation de moisissures.

Prévention : Inspectez régulièrement les plantes, surtout celles nouvellement acquises, pour détecter la présence de cochenilles. Envisagez d'isoler les nouvelles plantes pendant une semaine ou deux avant de les intégrer à votre collection afin d'éviter la transmission de parasites.

Comment s'en débarrasser :

  • Savon insecticide : il décomposera la couche cireuse de la cochenille et tuera les insectes.
  • Alcool à friction : Appliquez de l'alcool sur des cotons-tiges et essuyez les écailles de la plante.
  • Taille : Si l’infestation est grave, taillez les parties affectées de la plante pour éviter la propagation.

6. Les aleurodes : la petite menace blanche

À quoi ressemblent-ils : Les aleurodes sont de petits insectes ailés, mesurant généralement environ 1,25 cm de long, aux ailes blanches et poudreuses qui ressemblent à de minuscules papillons de nuit. On les trouve généralement sur la face inférieure des feuilles.

Diagnostic : Les aleurodes ont tendance à s'envoler en nuages lorsqu'elles sont dérangées, et leur alimentation laisse un résidu collant (miellat) qui peut attirer les fourmis. On peut également observer un jaunissement ou un enroulement des feuilles suite à leur alimentation.

Pourquoi il est important d'agir : Les aleurodes non seulement affaiblissent les plantes en se nourrissant de leur sève, mais elles peuvent également transmettre des virus végétaux, ce qui les rend particulièrement dangereuses pour les plantes d'intérieur et d'extérieur.

Prévention : Inspectez régulièrement le dessous des feuilles de vos plantes, surtout pendant la saison de croissance. Maintenez vos plantes en bonne santé et bien entretenues pour réduire les risques d'attirer les aleurodes.

Comment s'en débarrasser :

  • Pièges collants jaunes : Ces pièges peuvent attirer et capturer les aleurodes adultes.
  • Savon insecticide : Appliquer directement sur les zones affectées pour éliminer les aleurodes.
  • Prédateurs naturels : L’introduction d’insectes bénéfiques, comme les coccinelles, peut aider à contrôler les populations d’aleurodes.

7. Thrips : les minuscules machines à déchiqueter

À quoi ils ressemblent : Les thrips sont de minuscules insectes élancés aux ailes frangées. Ils sont généralement jaunes, bruns ou noirs et sont souvent difficiles à repérer en raison de leur petite taille.

Diagnostic : Les thrips provoquent des stries ou des cicatrices argentées sur les feuilles, qui peuvent ensuite brunir ou noircir. Dans les cas graves, les feuilles peuvent se déformer et vous pourriez remarquer de petites taches noires (leurs excréments).

Pourquoi il est important d'agir : Les thrips sont connus pour causer de nombreux dégâts aux plantes en perforant les cellules avec leurs pièces buccales en forme d'aiguilles et en se nourrissant de la sève. Ils propagent également des virus.

Prévention : Inspectez régulièrement les plantes pour détecter tout signe de dommage, en particulier sur les nouvelles pousses. Isolez les nouvelles plantes pendant quelques semaines avant de les ajouter à votre collection.

Comment s'en débarrasser :

  • Savon insecticide : appliquez-le chaque semaine pendant 2 à 3 semaines , et si ces petits nuisibles sont particulièrement tenaces, réappliquez- le tous les 4 à 7 jours jusqu'à ce qu'ils disparaissent complètement.
  • Saupoudrer de terre de diatomées sur les feuilles et le sol pour dissuader les parasites.
  • Insectes prédateurs : l’introduction d’ennemis naturels peut réduire les populations de thrips.

8. Les collemboles : les petits sauteurs

À quoi ils ressemblent : Les collemboles sont de minuscules insectes sans ailes, généralement blancs, gris ou bruns. Ils doivent leur nom au petit appendice situé sous leur abdomen qui leur permet de s'éloigner en sautant lorsqu'ils sont dérangés.

Diagnostic : Les collemboles se trouvent souvent dans les sols humides, surtout s'ils sont trop humides. Vous pouvez les observer sautiller à la surface du sol ou sauter sur les feuilles lorsqu'on les dérange.

Pourquoi il est important d'agir : Bien qu'ils ne nuisent pas directement aux plantes, les collemboles se trouvent souvent dans des conditions d'humidité excessive, ce qui peut entraîner la pourriture des racines et des infections fongiques. Ils peuvent également devenir une nuisance lorsqu'ils infestent le sol des plantes d'intérieur.

Prévention : Évitez les arrosages excessifs et assurez un bon drainage de vos pots pour prévenir une infestation de collemboles. Laissez sécher le terreau entre les arrosages.

Comment s'en débarrasser :

  • Réduisez l'humidité du sol : laissez sécher la couche supérieure du sol avant d'arroser à nouveau. Si vous avez du mal à déterminer l'humidité du sol, essayez nos humidimètres.
  • Terre de diatomées : Appliquez de la terre de diatomées sur le sol pour assécher les collemboles et empêcher leur propagation.

Réflexions finales

La clé pour maintenir une collection de plantes en bonne santé est la vigilance. Qu'il s'agisse de pucerons, d'araignées rouges, de cochenilles, de mouches des terreaux, d'aleurodes, de thrips, de cochenilles ou de collemboles, une détection précoce et un traitement adapté sont essentiels. En étant attentif aux signes et symptômes d'infestations de nuisibles, vous contribuerez à la santé, à la vitalité et à l'absence de nuisibles de vos plantes. Préservez la vitalité de votre jardin grâce à ces conseils d'experts sur la gestion des nuisibles. Et n'oubliez pas : mieux vaut prévenir que guérir !

Vous luttez toujours contre ces petites bêtes ? Pas de honte : certains nuisibles sont tout simplement très tenaces. Contactez-nous et nous vous aiderons à libérer votre maison de ces parasites indésirables. Vos plantes méritent mieux.

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